Regardez ! Écoutez !
L’hiver passe la main au printemps. Touches colorées, pépiements d’oiseaux, journées qui se rallongent. Dans la nature, la transition se fait de plus en plus visible mais par touches discrètes.
Nous pouvons sentir ce nouvel élan, cette envie de nous ébrouer, de faire le ménage, de préparer le potager, de sortir, bouger, de faire autre chose que de travailler… . La lumière est différente, le soleil est plus lumineux.
Le printemps est le moment de mettre en place les projets conçus pendant l’hiver, réaliser les plans, les idées, les objectifs imaginés pendant la saison froide.
Sauf que… Nous pouvons nous sentir fatigués ! Il arrive souvent qu’entre ce que nous aimerions faire et ce que nous pouvons faire, il y a un fossé. Lourdeur, manque de ressort, déprime, envie de ne rien faire peuvent marquer ce passage. Le seul besoin à l’horizon est trouver refuge et solitude alors que le retour du printemps était tant attendu.
Ces difficultés peuvent avoir plusieurs raisons :
Ø L’hiver et le ralentissement demandé n’ont pas été suffisamment mis à profit en réflexions justes et en repos.
Ø Une sensibilité aux énergies ressent ces changements saisonniers de manière exacerbée et a dû mal à les accueillir dans le bon rythme.
Ø La vision d’un surcroît de travail quel qu’il soit (par exemple rénovation, jardinage…) avec lesquels il est nécessaire de se sur-adapter, (car peut-être trop ambitieux), décourage d’avance.
Il peut aussi s’agir d’un renouvellement d’énergie grâce à une collaboration pleine de sagesse entre le corps énergétique et le corps physique. L’un fait le ménage pour accueillir des énergies plus adaptées à ces jours nouveaux, tandis que l’autre se détoxifie naturellement de ce qu’il a emmagasiné pendant l’hiver afin de s’alléger.
Cette intégration ne se fait pas toujours en douceur. La tendance est de forcer ce mouvement par un sur-activisme alors qu’il est demandé écoute, bienveillance et ralentissement. Notre société n’est pas du tout dans cette dynamique. Les « il faut que » et les « il n’y a qu’à » s’amoncellent et n’arrangent pas le processus de récupération, bien au contraire.
Les solutions peuvent se trouver dans l’alimentation, le jeûne, la relaxation, la naturopathie, les soins énergétiques quels qu’ils soient. Et les promenades en forêt !
Le Peuplier d’Italie (« Messages des arbres Tome 1 »), dont je vous ai parlé lors de la dernière lettre, nous conseillait discernement, clarté et prise de hauteur.
En effet, si nous restons dans les limites de notre mental et de notre corporéité, inconfort et mal-être risquent de durer.
Mais, si nous nous concentrons sur les forces de vie à notre disposition, notre moral se trouvera renforcer et de nouveaux leviers pourront être actionnés.
La forêt est une réserve de forces vives : une balade en nature sous forme de bain de forêt va élever nos vibrations, longer une rivière va améliorer notre humeur, prendre l’air avec de grandes respirations va participer activement à la recharge et au renouvellement d’énergie. Ce sera aussi l’occasion de s’ancrer et de se détendre.
L’émerveillement, rappelons-nous est aussi source de bienfaits en ouvrant son cœur à la beauté qui nous entoure. Et puis, il y a la gratitude qui nous permet de tourner notre regard vers le positif.
Et vous, quelles sont vos astuces ?
Bon printemps !
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